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Après plusieurs jours de manifestations violentes de l’opposition dans différentes villes du Venezuela, le 12 février avait été annoncé comme le jour J d’une offensive visant à renverser le gouvernement démocratiquement élu de Nicolas Maduro. Hier, donc, dans plusieurs villes, des manifestations de l’opposition ont été autorisées. Elles n’ont pas été réprimées. Dans le même temps, de plus grandes manifestations de la jeunesse révolutionnaire étaient organisées pour marquer le 200e anniversaire de la bataille de La Victoria, lors de la guerre d’indépendance.

A la fin de la manifestation d’étudiants oppositionnels à Caracas – qui a réuni 1500 personnes selon El Nacional, un journal de l’opposition –, un petit groupe de voyous masqués a attaqué la police et le bâtiment du Tribunal suprême de Justice avec des pierres et des cocktails Molotov. Ils se coordonnaient au moyen de talkies-walkies. Des véhicules officiels et la façade du bâtiment ont été détruits.

Au cours de ces affrontements, deux personnes ont été assassinées : un jeune militant révolutionnaire, Juan Motaya « Jancho », et Basil Da Costa, un étudiant oppositionnel. La façon dont ils ont été tués, d’une balle dans la tête, rappelle les meurtres de manifestants perpétrés par des tireurs d’élite le 11 avril 2002, pour justifier le coup d’Etat.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, de petits groupes de jeunes partisans de l’opposition continuent d’attaquer des bâtiments officiels à Caracas et dans d’autres villes du pays.

Les responsables de ces actions sont les dirigeants de l’opposition Leopoldo Lopez et M Corina Machado, qui ont organisé ces manifestations violentes dans le but évident de déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu.

L’opposition est profondément divisée entre, d’une part, ceux qui refusent de reconnaître leurs trois défaites électorales successives en 2012-13 et cherchent à organiser immédiatement le renversement du gouvernement – et, d’autre part, ceux qui espèrent que la détérioration de la situation économique (du fait du sabotage) leur permettra de vaincre la révolution bolivarienne dans les urnes.

Nul doute que les grands médias internationaux rapporteront ces événements de façon mensongère, les présentant comme « la répression brutale de jeunes oppositionnels courageux et pacifiques ».

Nous en appelons au mouvement ouvrier international et à l’opinion publique progressiste : en ces heures cruciales, ils doivent rester vigilants, réfuter les mensonges des grands médias et faire tout ce qu’ils peuvent pour mobiliser en solidarité avec la révolution bolivarienne.

Le 12 février 2013.

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