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Le lundi 18 octobre, plusieurs restaurants universitaires du Crous ont fermé leurs portes à l’appel de la CGT Crous pour protester contre le manque de moyens et de personnels qui se fait particulièrement sentir depuis la rentrée universitaire. Les conditions de travail, déjà mauvaises du fait du manque d’effectifs, se sont en effet encore dégradées à cause de la reprise en présentiel de l’ensemble des étudiants.

Les travailleurs en grève demandent notamment une embauche pérenne de personnels sur les postes laissés vacants, des investissements, ainsi que des moyens de travail et des locaux plus adaptés. Cette mobilisation est aussi l’occasion de protester contre les abus de pouvoir et le harcèlement présents dans certains Crous.

La politique actuelle, qui consiste à faire des économies à tout prix, n’est pas quelque chose sur lequel la direction du CROUS est prête à revenir, et elle l’a montré en ignorant totalement les revendications des grévistes. Le CROUS n’est en effet pas géré dans le but de satisfaire un service public, mais pour être rentable au maximum, comme l’illustre bien la fin du repas à 1 euro pour les non-boursiers.

Et ce d’autant plus qu’un rapport parlementaire a estimé que le CROUS avait perdu 190 millions d’euros en 2020. Ce manque de rentabilité est un problème pour le gouvernement, qui est déjà lourdement endetté. Il essaie donc d’économiser au maximum et ce sont ensuite les travailleurs et les étudiants qui paient les pots cassés de cette gestion désastreuse.

 

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