Nous publions ci-dessous un article paru sur le site des Jeunes Communistes de Paris, le 6 octobre dernier. Depuis, Khatchik a été expulsé par les autorités françaises.
RESF appelle à une mobilisation à 7h45 devant le lycée Jenatzy, 6 rue Charles Hermite, Porte d’Aubervilliers, demain 15 octobre.
Khatchik KHACHATRYAN est un jeune lycéen de 19 ans, scolarisé au lycée Camille Jenatzy, dans le 18e arrondissement, en CAP.
Il s’est fait arrêter jeudi 19 septembre parce qu’il a le tort d’être « sans papiers ». La préfecture de Paris veut l’expulser en Arménie. Pourtant sa famille est ici, il est scolarisé et n’a qu’une volonté : construire sa vie en France.
Toute sa famille est présente : ses parents, sa sœur, son oncle et sa tante, mais aussi des cousins. Ils ont fui l’Arménie parce qu’ils étaient menacés à cause des activités politiques du père.
S’il est expulsé, non seulement il sera déraciné, séparé de sa famille, coupé de ses études, mais en plus il risque fort de se retrouver en prison. Les garçons arméniens de 18 ans doivent se faire recenser et faire le service militaire de 2 ans, avec des risques réels d’avoir à mener des opérations de guerre. Khatchik ne s’est pas fait recenser puisqu’il était en France. Comme tous ceux qui sont considérés comme insoumis, il va aller en prison pour 3 à 5 ans...
Nous devons obtenir la libération de Khatchik !
Les Jeunes Communistes de Paris, avec la FIDL, RESF et la CGT Educ’Action appellent à la mobilisation pour empêcher son expulsion pour un pays où seule la prison l’attend.
Lundi 8, en fin d’après-midi nous organisons avec la FIDL, la CGT jeunes, des professeurs et des lycéens une Assemblée générale.
Khatchik doit être expulsé jeudi, le temps presse !
Vous pouvez également contacter la préfecture de Police pour empêcher cette expulsion scandaleuse.
Ecrivez, faxez, envoyez des mails au Préfet de Police de Paris, en restant mesuré dans vos propos, pour exiger la libération immédiate de Khatchik.
mail :
fax : 01 53 71 67 23
MJCF 75
Exemple de courrier :
Je viens d’apprendre que Khatchik, lycéen à Paris est en rétention administrative. Je trouve cette situation intolérable. Nous ne comprenons pourquoi menacer d’expulsion ce jeune, qui a sa famille, sa scolarité, sa vie ici. De plus, cette expulsion signifierait très certainement pour lui la prison à son arrivée en Arménie. Est-ce l’application de la politique de priorité à la jeunesse qui vous fait agir ainsi ? En tant que citoyen, j’exige la libération de Khatchik et le réexamen de sa situation afin qu’il puisse poursuivre ses études sereinement en France.