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En septembre, le constructeur automobile Ford a annoncé vouloir fermer l’usine de Blanquefort, qui emploie 847 salariés. Tout un bassin d’emploi, en Gironde, est donc menacé.

Cette fermeture est dans les cartons de l’entreprise depuis plus d’un an. L’annonce intervient dans le cadre d’un vaste plan de restructuration engagé par le sixième groupe automobile mondial, qui licencie massivement ses salariés à travers le monde. Pourtant Ford se porte très bien : en 2017, l’entreprise a dégagé un bénéfice net de 7,6 milliards d’euros.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était dit prêt à se « battre » contre les dirigeants américains de Ford. A grand renfort d’aides publiques (12,5 millions d’euros des collectivités locales et 5 millions d’euros de l’Etat), il espérait que Ford accepte le plan de reprise par le constructeur Punch. Mais devant le refus de Ford, le vaillant ministre a fini son « combat » en pleurnichant.

Le problème économique de fond est que l’industrie automobile a été durement touchée par la crise de 2008. Il y avait une surproduction massive dans ce secteur. Même s’il a connu une reprise, depuis, de nouvelles menaces pèsent sur lui. Par anticipation, Ford cherche à protéger ses intérêts en réalisant des économies sur le dos des salariés. En face, les politiciens bourgeois ont pour seule ambition de limiter la casse à coups de subventions publiques aux capitalistes – en vain.

La seule solution qui vaille, c’est la nationalisation des usines menacées de fermeture – sous le contrôle des salariés, et sans compensation pour les grands actionnaires !

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