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Après la réforme du Code du travail, Macron s’attaque désormais au statut des fonctionnaires, par la mise en place d’un Comité d’action publique pour 2022, dit « CAP22 », avec la volonté d’aligner les normes sociales du secteur public sur le secteur privé.

Le gel de la valeur du point est maintenu, le jour de carence rétabli, l’injuste hausse de la CSG est mal compensée, les coupes budgétaires et suppressions d’emplois sont confirmées. Macron a jugé le statut « inadapté » durant sa campagne et prévoit la suppression de 120 000 emplois !

C’est une nouvelle attaque d’une très grande violence à laquelle se livre le gouvernement, qui a confirmé sa volonté d’engager de profonds reculs dès 2019 : plan de départs volontaires pour accompagner les abandons de missions, recours accru au non-titulariat et à la précarité (plus d’un million d’emplois précaires dans les trois fonctions publiques), extension du salaire au mérite et donc de la rémunération accessoire et discriminante, diminution des instances de représentation du personnel (suppression des CHSCT – par fusion avec les CT – remise en cause du caractère national des CAP et restriction de leurs prérogatives dans les trois versants). Il s’agit de se débarrasser d’un statut unique en Europe !

Les organisations syndicales (CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires) appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à une journée d’action, de grève et de manifestations le 22 mars 2018.

Mais pour faire reculer le gouvernement, l’histoire nous montre que pour avoir satisfaction, comme en décembre 1995, une grève générale reconductible est indispensable !

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