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En France, plus de la moitié des 2,81 millions d’étudiants travaillent pour financer leurs études. La plupart du temps, leur emploi n’a aucun lien avec leurs études. Et bien sûr, c’est une cause majeure d’échec et de décrochage scolaires. Mais la plupart des étudiants qui travaillent n’ont tout simplement pas le choix.

Les choses se compliquent encore pour les étudiants boursiers : toucher un salaire, c’est prendre le risque de voir sa bourse diminuer. En effet, sur le site internet du CROUS [1], il est annoncé qu’un étudiant boursier a le droit de cumuler travail et études, mais ne doit pas dépasser un « certain » montant annuel de salaires, au risque de voir ses aides baisser l’année suivante.

Quel est ce « certain » montant, précisément ? Il se murmure que ce pourrait être 4100 euros. Pour en avoir le cœur net, nous nous sommes tournés vers le CROUS. Nouveau problème : en sous-effectifs, son personnel est injoignable au téléphone. Nous sommes donc allés sur place ou, après une heure de queue, les deux secrétaires nous ont dit ne pas connaître le « certain » montant – et nous ont renvoyé vers le site internet pour… prendre un rendez-vous.

Aux dernières nouvelles, le « certain » montant pourrait varier selon la situation de chaque étudiant. Mais pour le connaître, il faudrait donc… le dépasser ?


[1] Centre régional des œuvres universitaires et scolaires.

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